conférence – débat avec Dr Fardet, M. Lapendry et JP Darras : santé et alimentation, les 3V
Anthony Fardet est de formation ingénieur agro-alimentaire de l’AgroParisTech, et docteur en nutrition humaine de l’université d’Aix-Marseille. Aujourd’hui chercheur en alimentation préventive, durable et holistique il exerce depuis 24 ans dans la recherche à l’interface alimentation-santé, avec un focus sur l’impact de la transformation sur le potentiel santé des aliments, leur effet « matrice » et notamment la caractérisation des aliments ultra-transformés dans le cadre d’une alimentation durable.
Les tenants d’une alimentation holistique remettent l’humain au centre des préoccupations. Ils considèrent que l’alimentation doit protéger à la fois la santé mais aussi la biodiversité, le bien-être animal et l’environnement. Avoir une approche holistique de l’aliment c’est considérer que son potentiel ne peut être réduit à la somme de ses nutriments (la composition donc) mais aussi à sa matrice (fraction « holistique »). Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé. Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur.
Ces trois règles sont simples, plutôt qualitatives, et holistiques, en ce sens que si on les applique, on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon « bien manger » pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition.
Cerise sur le gâteau, cette approche holistique permet aussi d’améliorer la durabilité de nos systèmes alimentaires, ce qui ne serait pas possible sans elle, incluant santé humaine, biodiversité et bien-être animal, socio-économie, les petits producteurs/paysans, l’environnement (déforestation, pollution, changement climatique…) et traditions culinaires.
Cerise sur le gâteau, cette approche holistique permet aussi d’améliorer la durabilité de nos systèmes alimentaires, ce qui ne serait pas possible sans elle, incluant santé humaine, biodiversité et bien-être animal, socio-économie, les petits producteurs/paysans, l’environnement (déforestation, pollution, changement climatique…) et traditions culinaires.
Margaux Lapendry est l’une des deux cheffes du restaurant Les vinzelles.
Jean-Philippe Darras, le maraîcher en sol vivant (permaculteur) des vinzelles.
Organisé par l’Envolée des vinzelles. Participation libre.