Santiago H. Amigorena
Nous recevons un auteur atypique, un traducteur des lieux qui bougent, parlent, marquent, forment l’être, même quand mouvant, très émouvant : Santiago H. Amigorena autour de son dernier roman, « La justice des hommes », aux Editions POL
Une lecture émouvante, éclairante, juste, au cœur de tous les paradoxes et contradictions analysés avec une tendresse follement humaine. Une intelligence fine, des phrases intensément intimes, des livres d’une cohérence analytique assez impressionnante… “Le ghetto intérieur”, “Le premier amour”, “La première défaite”, “Les derniers mots”, “Le premier exil”… Entre autres. Et là, “La justice des hommes”.
“Peut-on se quitter en s’aimant ? Peut-on s’aimer en se quittant ? Alice et Aurélien forment un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu’il se pose. Une séparation dramatique les entraînera devant la justice des hommes. Mais le problème avec la justice des hommes est simple : » trop souvent, elle n’est pas humaine. »
Et pourtant.
“Peut-on se quitter en s’aimant ? Peut-on s’aimer en se quittant ? Alice et Aurélien forment un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu’il se pose. Une séparation dramatique les entraînera devant la justice des hommes. Mais le problème avec la justice des hommes est simple : » trop souvent, elle n’est pas humaine. »
Et pourtant.
Comment ceux qui aiment peuvent ne plus comprendre, ne plus se voir, ne plus arriver à parler alors que… Comment être ?
« On ne possède éternellement que ce qu’on a perdu »
« On ne possède éternellement que ce qu’on a perdu »
“La volonté, l’exigence du présent est le contraire de son éloge comme un temps simple, insouciant et frivole. Sans rien nier de l’instant, sans nier le passé ni le futur, l’affirmation du présent est la principale leçon, me semble-t-il, que l’on peut tirer de notre expérience d’être vivants.
La pensée naît sans doute – c’est-à-dire avec un doute – des malentendus créés par l’imperfection du langage. Les mots nous trompent aussi souvent qu’ils nous éclairent.”
La pensée naît sans doute – c’est-à-dire avec un doute – des malentendus créés par l’imperfection du langage. Les mots nous trompent aussi souvent qu’ils nous éclairent.”
Nous parlerons de son cheminement et de la formation de cette écriture, dans une langue qui est devenue la sienne. Comme sa pensée. Ce qu’il partagera avec nous pour cette rencontre qui s’annonce passionnante.